Réveil ce matin à 6h, pas trop en décalage. Au programme du jour : vélo. Notre balade de la veille nous a permis de constater la grandeur de la ville et la diversité des quartiers et quelques pistes cyclables ce qui se prête bien au vélo, la météo est assez idéale : temps couvert mais il fait bon (une vingtaine de degrés).
Le temps est très curieux. Hier quand nous sommes arrivées, le soleil nous a intrigué. Il irradie, couleur sang… et diffuse une lumière de coucher de soleil en pleine journée. Et le ciel est constamment lourd et blanc, on dirait qu’il va neiger !
Après deux trois ajustements, nous attaquons par le Stanley Park avec ces grands sequoias. La balade à vélo est au bord de l’eau. C’est vraiment plaisant. La vue sur le littoral est très chouette.
Etant donné que le petit dej a été consommé à 6h , nous faisons un stop à 12h sur un restaurant en bord de mer. Des troncs d’arbre ont été positionnés ça et là en travers de la plage et servent de banc ou d’oreiller en fonction des usages des plagistes, cela donne l’impression que la plage est vide, alors même qu’elle ne l’est pas.
Au loin énormes paquebots, voiliers, bateaux à moteurs et kayakistes évoluent dans le même bain.
On continue en longeant le littoral vers Granville Island. Cette presqu’île est totalement incroyable. Granville Island est logée sous un énorme pont dont les piliers permettent d’annoncer l’entrée … comme dans un parc d’attraction mais qui n’en est pas un. C’est un enchevêtrement de marchés, entrepôts, d’ateliers, de cafés, de boutique d’art, attenant à un port de plaisance, une ile aux enfants et une zone de stockage de camions bétonnier dont les silos ont été peints en personnages. C’est un empilement d’architectures colorées et improbable : c’est très moche mais il y a de la vie la bas tout s’empile en joyeuse cacophonie, les spectacles de rue s’enchaînent, des chanteurs qui semblent sortir d’une autre époque, ici on traverse des Halles couvertes où on peut acheter tous les produits alimentaires et artisanaux du coin, là on regarde les pêcheurs vider les poissons sur un ponton et affleurer les moustaches d’un phoque à la surface de l’eau….
Une belle découverte. Vraiment.
J’en ai profité pour trouver une casquette… pour les randonnées à venir et Virginie s’est équipée avec un nouveau pantalon de randonnée.
Nous repartons, le soleil est toujours aussi improbable. Je décide de le prendre en photo. On dirait une lune rousse. Cette couleur ne nous est pas étrangère et nous rappelle les deux gros incendies que nous avons expérimenté de près ou le soleil devient rouge apocalyptique. C’est très curieux.
Nous poursuivons la route pour rendre les vélos, puis remontons vers notre hotel. Arrêt dans un restaurant italien sur une placette aux couleurs arc en ciel, on fait ensuite deux trois courses – une boulangerie est pile en bas de l’hotel et on achète du pain frais pour le petit dej de demain… (décidément c’est le paradis de Virginie ici ! )
Retour au bercail, je tombe de sommeil.
Bon, pour la nuit, il faudra attendre ce soir, compte tenu du décalage horaire.
C’est vrai que le soleil paraît comment dire ? un peu étrange. C’est sympathique de nous faire vivre votre voyage. Je vous souhaite une bonne nuit qui me semble bien méritée.
C’est vrai que le ciel est très nuageux et le soleil bien rouge! Je vous souhaite une bonne soirée 😉
Ah oui en effet le soleil fait un peu peur mai il est très joli (enfin je trouve!!) Mais je vous souhaite un bon jour 3.