Nous sommes donc dans notre hôtel au milieu de nulle part. Il est assez triste, voire glauque. Notre chambre est dans un chalet tout moisi au sens figuré comme au sens propre enfin devrais-je dire au sens sale du terme.
Bref c’est pas l’éclate et vu que l’hôtel est « in the middle of nowhere » nous avons du y rester pour manger hier soir… dans un cadre austère voire lugubre (cqfd les peintures au murs : a droite la cène, à gauche enterrement)
Hier donc, au dîner, pour donner un tournant plus euphorique à tout cela nous avons décidé de donner un tournant hyperactif à notre voyage. Au programme : direction des Iles Vestmann à 300 km de là pour ascensionner un volcan. Youpi! On reviens remontées comme des pendules dans notre chambre.
Je m’endors tôt car il n’y a rien à faire. Le chalet, en plus d’être pourri, n’est pas insonorisé, et a des stores sauf que des fenêtres montent au dessus des stores… bref la nasitude absolue. A 4h du matin le couple d’a coté va faire pipi, ça me réveille, il fait plein jour et le chauffe eau fait cliclicliclic… Bref nuit blanche. J’attends 7h20 pour secouer les puces de Virginie. Qui m’apprend qu’elle n’a pu s’endormir que quand les voisins sont allés aux toilettes (elle s’est fait bouffer le pied par une fourmi ou une araignée et ça gratte sec)
Plus motivée que jamais, on affronte le petit déj qui est à la hauteur de la nuit passée (minimaliste).
On se douche fissa et on fait rapidement le check out en mode lâche…pourvu qu’on parte loin d’ici!
– everything was fine? ..
– euh…yes yes…ciao bella et arrivederci
On fait la route la plus longue (voir photos : champ de cendres, champs d’alluvion, champ de lave, champ de rien… ah champs tout court !!! champ de chamallow et champ de seins puis champ de cendres…)
Les champs de chamallow c’est les balles de pailles qui sont enrubannées dans des films plastique blanc ou rose crème et on dirait des chamallow géants… les champs de seins ben c’est des collines à tétons… ce pays est vraiment vraiment bizarre…
On prend une autostoppeuse sur la route et direction le ferry. Une demi heure de traversée. Quand on arrive , des nuages d’oiseaux semblent tournoyer au dessus des falaises, c’est super impressionnant : macareux, mouettes, fous de bassan… On ne les reconnait pas tout de suite. Je pensais que les macareux étaient beaucoup plus gros qu’une mouette. En fait c’est l’inverse.
On décide de faire l’ascension de l’Edfell : un volcan qui a augmenté la taille de l’ile d’un tiers en raison de coulées de lave dans les années 70 (et au passage ravagé les habitations). L’ascension est longue et très venteuse mais la vue est splendide.
On va ensuite récupérer la voiture pour aller observer les colonies de macareux qui nichent dans les falaises de l’Ile, ils volent très vite et ne sont pas facile à attraper à l’objectif. Le moment est très chouette. On fait des photos au milieu des moutons. On croise d’ailleurs un mouton lévrier afghan :).
Puis une fois notre folie ornithologique assouvie nous repartons prendre un café pour se réchauffer et allons voir un musée où ils ont excavé des maisons recouvertes par les coulées de lave.
Intéressant et impressionnant.
Nous repartons en ferry, il y a beaucoup de houle et Virginie s’accroche à son estomac. Encore 80km et la récompense est là: merveilleux hôtel, repas délicieux sous les guirlandes étoilées. Chambre impeccable. il est 22h30 et là c’est le bonheur de la bonne fatigue de la journée. Dodo.
Demain Reykjavik dernier stop.
Tu m’as percée à jour ! 😉
Merci Virginie pour ce discret petit cœur en ma direction. Bien reçu. Bisou.
Bon ok en vrai j’ai beaucoup aimé ce récit et ses images. You make me rigowlow Marine !
Je retourne lire la suite…