Après la journée des 2C (chapi chapeau) la journée des 4F (Fuckin’ Fantastic Fauna & Flora).
Aujourd’hui, nous sommes parties en bus vers Phillip Island. La journée a été bien remplie… Départ à 11h de l’hôtel, Virginie était contente car elle allait découvrir, je cite : « les koalas et les kumquats ».
Je la regarde avec des yeux ronds comme des billes… « Ben oui les kumquat là »… Je réfléchis…devenue experte en Virginisme, je ne tarde pas à comprendre…et je me marre : les wombats…, oui, en principe nous en verrons… mais pas des kumquats (cqfd photo du marsupial qui ressemble à un hamster géant) ce qui n’est absolument pas pareil…je ne prendrais personnellement pas de wombat en dessert, ni en plat principal d’ailleurs. Premier stop au moonlit park à mi chemin entre Melbourne et Phillip Island.
Ici nous prenons un sandwich et allons voir de plus près les koalas. De très près d’ailleurs puisque je dis à Virginie que je souhaite faire l’attraction touristique de base qui consiste à se faire photographier avec….moment plutôt rare puisque l’animal est pour le moins agressif, il défend son territoire et vit seul sur son territoire (exception faite quand il a un petit). On a eu la chance de l’entendre crier, ce qui ressemble à un grognement d’ours, et de le toucher (c’est tout doux, une vraie peluche), et notre koala était peinard à manger des feuilles d’eucalyptus bien fraîches (il ne fait que ça tout le temps et ne boit jamais puisque toute l’eau est contenue dans les feuilles d’où son nom koala – « qui ne boit pas d’eau » en aborigène). Puis on a vu des dingos et des kumquats. C’était cool.
On s’est ensuite promenées dans un espace où kangourous et wallabies se baladaient tranquillement, en semi liberté, donc je suis allée leur faire des gouzi gouzi derrière les oreilles (enfin, au wallabies pas au kangourous qui restent à distance) pendant que Virginie ne kiffait absolument pas être entourée de ces bêtes « féroces dans nos campagnes », déjà c’était archi limite pour le koala… Mais louons son courage à vaincre son appréhension de la proximité animale… (hey, petite note de Virginie ici : les koalas sont réputés pour être méchants, d’ailleurs on nous l’a bien spécifié donc bon…ouais, je me méfiais quoi… ;)).
Je sens que le camping et la rando vont être fendards…
Ce petit stage en immersion aura été bénéfique pour toutes les deux, pour moi, analyse de la conduite à gauche, pour Virginie, les bêtes 😉
Nous sommes ensuite allées sur Churchill Island … une île dans l’île, une méta-île quoi, où les premiers colons se sont installés en 1830’s pour faire de l’élevage et cultiver. On a assisté à l’épilation complète d’un mouton…en moins de 2mn 🙂 (le retourné épaulé jeté du mouton sur son arrière train reste tout de même une manoeuvre impressionnante quand on n’est pas prévenu ;)).. ainsi qu’à un cours de lancer de boomerang : Plusieurs paramètres sont à respecter :
– se placer à 45°Est du vent de face,
– tenir l’objet deux doigt en dessous et pouce au dessus,
– le boomerang doit être sens plié dans le sens du bras plié,
– lancer fort, mais vraiment très,très fort ,
– regarder en bas, – crier « c’mon get the boomerang !»,
– lâcher le chien de berger,
– remercier « Good boooy !,
– courir après le chien qui est en train de croquer le boomerang comme si c’était un os et qui ne veut pas le rendre. Voilà en substance la méthode du lancer de boomerang, le chien est optionnel bien sûr mais c’est beaucoup moins rigolo. En partant de churchill, nous avons pu voir des « vaches à couettes » (c’est pas le nom officiel hein !, c’est moi qui les appelle comme ça, je trouve ça cool comme nom) un genre de bÅ“uf au poil long, et notamment au niveau des oreilles de telle sorte que l’on a l’impression qu’elles ont des couettes…
Nous avons fait ensuite un passage éclair dans une usine de chocolat où nous avons découvert qu’un indien produisait du chocolat belge Made in Australia…Ce qui donne « Panny’s famous australian chocolate made of authentic belgian chocolate… » Allez comprendre : le chocolat belge serait il importé en lingot, refondu et assemblé en Australie… ? Absolument inintéressant mais c’est pas grave 🙂
Peu importe finalement car nous partons pour le Koala Conservation Park, les koalas sont là en liberté dans une .. eucalyptuseraie (??!), on se promène et c’est assez impressionnant, car la faune et la flore ne sont pas familières. Le chant des oiseaux est…bizarre, les odeurs sont très spéciales (eucalyptus… c’est bien, on ne risque pas d’avoir le nez bouché…peut être que Virginie dira que ça sent le rhume 😉 ???), les couleurs sont très vertes, la terre rouge, les fourmis sont énormes (2cm facile), sur le sentier on s’arrête. Hop, hop, hop on voit passer un kangourou… juste…trop bizarre la première fois, parce que c’est une bête qu’on a pas l’habitude de voir encore et dont le déplacement reste quand même un peu surréaliste. Tout en haut des arbres, on aperçoit des oursons (les koalas), en mode open bar, chacun son arbre et son bouquet de feuilles. Y’a des choses qui ne changent pourtant pas, certains oiseaux font le guet et avertissent les autres, ça fait du coup des sons que l’on ne connaît pas et nous rappelle que la nature est toute bizarre ici.
Nous avons ensuite poursuivi vers Woolamai beach où 4-5 surfeurs évoluent tranquillement dans les eaux froides. Le sable est légèrement rosé, l’eau bleu-vert est limpide sur le sable, turquoise sur les crêtes des vagues et bleu sombre à la fois, la luminosité est vraiment particulière. Y’a personne, c’est juste beau, Nous repartons ensuite voir les nobbies, un rocher au large de l’île qui abrite des colonies de phoques. C’est super beau aussi.
Et nous achevons le périple par l’attraction que tout le monde attend : le débarquement (la parade) des plus petits pingouins du monde (33cm) qui sortent de l’eau le soir pour regagner leurs nids situés dans les dunes du littoral. Pas de photo ici, avec ou sans flash d’ailleurs. C’est absolument interdit pour ne pas faire fuir et aveugler (définitivement) les animaux. On est donc assises sur le bord de la plage, et on attend. Le soleil se couche, et dans les 5 minutes qui suivent, on voit arriver un petit pingouin, tout seul, hésitant. Il surfe sur le ressac et tente une percée. Il se met sur les pattes arrières mais repart dans l’eau aussi sec (enfin devrais-je dire « aussi mouillé » ;)).Il fait une seconde tentative fructueuse mais il nous communique bien son stress ;). Couuuuurs petit pingouin !!!! La plage est ainsi faite qu’il y a : – une bande de pierres noires (ou les pingouins dont le dos est noir sont relativement bien camouflés). – une bande de sable avec des algues brunes rejetées par les vagues dans lesquelles les pingouins peuvent également se cacher – une large bande de sable rose lisse, dégagé, terrain de chasse idéal pour un prédateur, – puis après le littoral herbeux où ils sont à couvert. Cette topographie des lieux permet de bien imaginer le comportement de notre premier pingouin (et des autres d’ailleurs). Il se laisse porter par le ressac le plus loin possible : comme cela, il est bien à plat et reste à couvert, il prend un temps d’arrêt de plusieurs minutes pour savoir s’il sort ou s’il reste dans l’eau et il essaye de ramper un maximum jusqu’aux algues. Quand ce n’est plus possible il se met sur les pattes arrière et s’aplatit dans les ballots d’algues et se cache dedans. Puis vient l’heure du sprint (particulièrement drôle), ou le pingouin commence son accélération (passage de la bande de sable) en tortillant des fesses, quand la distance maximale est parcourue et qu’aucun retour en arrière n’est possible, il trace vraiment et met les turbos (en mode Mary Poppins pour ceux qui connaissent) bec devant au ras du sol et palmes arrières moulinant à fond les manettes pour atteindre les dunes, toute nageoire dehors. Le premier rentré au bercail, les autres, ne tardent pas à arriver par escouade de 10 puis 20, la dernière escouade étant très nombreuse, une cinquantaine peut être… même rituel, mais moins hésitants, vu leur nombre. Notre guide nous dit alors de nous dépêcher et nous emmène dans un coin, dans les dunes. Les pingouins remontent dans les terres et passent à une cinquantaine de centimètres de nous. Ils se suivent tous en file indienne. Ils sont vraiment marrants avec leurs démarches. On les voit sauter les obstacles comme des petits culbutos… c’est vraiment exceptionnel. Ils sont très nombreux. Cela marque la fin de cette journée 4F.
Dans le bus, on pique du nez. Retour à l’hôtel à minuit.
[Nous prenons maintenant le route, nous ne savons donc pas qd nous pourrons de nouveau vous donner ds nouvelles, mais m hesitz pas a nous laisser des commentaires :)]]
Salut les zaventurières!
En tant que fan number one. Je tiens également à vous féliciter pour ces efforts louables d’acclimatation à votre nouveau milieu. Jolies bestioles!
gros bizoux
Vous n’avez pas pris les « vaches à couettes » en photo?
Virginie fait attention aux kiwis et aux grenades dans le désert!
Héhé, en effet c’est super mignon 🙂 nous avons encore plein de photos superbes à partager mais pas trop de wifi pour l’instant. Le soleil est de retour aujourd’hui et ce que nous voyons est majestueux !
On partage ça au plus vite en images ! 🙂
Bises!
Même pas peur ! des petites peluches, qui semblent vous avoir adoptées.
félicitations pour votre grand courage.
Plein de bisous et bonne continuation.