Réveillées à 6 heures du matin : petit dèj dans notre chambre. Nous avons pu éplucher le guide de Melbourne plus en détail et planifier les prochains jours à venir vu ce que l’on a pu constater (appréciation des distances, de l’implantation de l’hotel, de la météo que l’on éprouve guère qu’en étant sur place).
Pour commencer la journée donc, nous avons descendu Collins Street alias l’avenue des Champs Elysées locale (dixit le guide, perso j’ai pas trouvé si ce n’est la concentration de marques de luxe) pour rejoindre Federation Square. De là nous avons pris un bus spécial touriste qui nous permet de faire un repérage géographique plus ciblé, d’étudier la signalétique et les us et coutumes niveau circulation (la technique du tourne à droite semble un peu traître et j’ai encore du mal à comprendre son fonctionnement : elle consiste à se coller sur la gauche le long du passage piéton pour tourner à droite, pour permettre aux files de droite (les plus rapides, puisqu’on roule à gauche) de continuer tout droit… Sioux, le truc…. Je pense qu’on n’a pas fini de se faire klaxonner…

Nous confirmons le patchwork architectural. Les bâtiments sont audacieux ; sur la rive sud ils se sont fait plaisir dans l’originalité : bâtiments aux formes extravagantes tandis que l’empreinte british sur les bâtiments (notamment la période fin 19eme) est bien là avec un mélange victorien colonial étonnant..
Il y a de nombreux parcs dans la ville également, gazon au cordeau, arbres majestueux, là encore jardins à l’anglaise et influence indéniable.

Coté météo, le soleil est au rendez vous. Il n’est pas celui que l’on connaît, on se sent brûler.très vite et l’on recherche l’ombre. C’est plutôt très facile puisque les trottoir exposés sont systématiquement dotés d’avancées permettant de marcher sans trop craindre les UV.

Nous sommes allées chercher notre Myki (équivalent du pass navigo), car vu la météo (et celle à venir) on s’est dit qu’il serait bon d’aller voir à la plage si on y était (pluie annoncée pour toute la semaine…).
Et nous nous sommes posées dans un resto pour prendre une salade…enfin…disons qu’on a pas tout à fait la même définition de la salade. Pour ma part j’ai apprécié les spaghettis froids à l’encre de sèche, saumon, poivron, lamelles de calamar et gingembre… la salade de Virginie par contre était étonnante :
un lit de tomates confites sur lequel repose une grosse tranche de pain, sur laquelle est juchée une grosse boule de mozzarella, surplombée par l’équivalent d’une cuillère à soupe de pesto au basilic…que dire sinon… « c’est fin, ça se mange sans fin » (photo à l’appui).

On a ensuite pris le tram 16 pour les plages de Saint Kilda qui sont à peu près à 20mn du centre, et on est allées se balader sur le Pier qui abrite une colonie de pingouins manchots.

Et que fait le pingouin à 15H… il pêche. Donc… les pingouins…ben y’en avait pas. Sauf qu’un monsieur expert ès pingouin nous a appelées et nous a désigné un trou ou j’ai pu voir une tête blanche qui s’est reculée pour laisser apparaître une tête grise. Bon on en a quand même vu la tête d’un….
On est ensuite allées sur la plage, absolument blindée… (tout c’qu’on aime) mais de vous penser en quasi hiver, on s’est dit qu’on se devait de profiter de la chaleur cuisante de 16h30 et de tremper nos guibolles dans l’eau… Oui… que les guibolles… parce qu’elle caille sévère !!! Sinon, c’est ambiance boite de nuit caliente dans les espèces de bar boite sur la plage. Le front de mer est plutôt bien conservé, (pas de folie bétonnière). Nous sommes allées faire un tour au Luna Park, construit en 1912 et dont, le grand huit, construit tout en bois, est classé.. ! D’ailleurs, c’est tellement « classé » qu’il y a même un type debout sur la nacelle qui est en charge du frein… (pire boulot du monde). Nous avons ensuite pris un verre de vin dans un bar (qui a un goût de …rhume… ??? selon Virginie…mais cela doit vouloir dire quelque chose ;)) en attendant le coucher du soleil, le premier, que l’on fait sur la baie de Melbourne.

Retour à l’hôtel, il fait nuit, 25° et on engage un pique-nique rien que toutes les deux avec 1 bouteille de cabernet australien sur le toit de l’hôtel, au calme, dans la lumière blafarde de l’éclairage des parkings jouxtant notre bâtiment, avec la vue sur des buildings en lumière, au nord de la ville. Espace temps surréaliste. On kiffe.

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