Bonjour !
Eh bien voilà, depuis vendredi dernier, nous y sommes ! :))
New York nous a accueilli dans son manteau de pollution, par plus de 30°..!
Voici un petit récapitulatif de nos dernières 96 heures avec ou sans décalage… je dois dire que je ne sais plus trop.
Nous sommes parties de Paris en retard du fait du retard de l’équipage coincé dans les bouchons. Le vol s’est bien passé par un enrichissement culturel eastwoodien avec Invictus que, soit dit en passant, je vous conseille de voir puisque vous êtes tous passionnés de rugby. Virginie a versé sa petite larme toutes les 15mn en moyenne du fait de la fatigue du voyage… hihihi.
Bref atterrissage mouvementé, l’estomac de virginie s’est accroché à son propre corps qui lui-même s’est raccroché à moi qui moi-même s’est accroché à mon fauteuil, qui lui même en toute logique était accroché à l’avion, lequel est accroché à rien du tout. Et c’est vraiment là le problème… les trous d’air à l’atterrissage : il m’en faut peu pour commencer à gamberger bref…quand nous avons foulé le sol de la roue, je me suis décroché du fauteuil, Virginie s’est décroché de moi. Le seul à avoir mis le temps de décrochage c’est bien son estomac qui, contrit, nous a verdit la belle une bonne heure.
Bref, on passe les contrôles, et nous rentrons dans l’arène. Les gladiatrices fatiguées face aux affres du métro. Encore une formidable aventure avec la fatigue du voyage. Face à nous une armée de distributeurs incompréhensibles, au bout de trois confrontations nous nous en remettons à leur maître ; la préposée aux automates qui est très pressée et faut pas rigoler avec ça. Le new-yorkais est résolument incompréhensible : chewing-gum doublé de vitesse…faut s’accrocher aux branches d’autant que quand vous avez le malheur de dire que vous ne comprenez pas, ils s’arrêtent, vous fixent…comme si le silence pouvait participer à la compréhension de la phrase… Après un isolement de plusieurs secondes qui vous apparaît une éternité vous redites avec votre plus bel accent français (parce qu’on peut essayer au charme…ce qui ne marche pas du tout) « aille don’t understande ouate you have juste saide ». Soupir de l’interlocuteur qui désormais s’exprime avec des mots en hurlant de préférence en levant les yeux au ciel : ticket 2 DOWNTOWN.
Soit dit en passant on peut décliner cela à l’ensemble des échanges que je peux avoir avec les new-yorkais : je clos ce petit aparté sur la langue par une dernière aventure ; dans un fast-food nous sommes restées bien 10 secondes silencieuses a s’observer avec la caissière devant le comptoir parce qu’on avait pas compris qu’elle nous demandait si on voulait du sucre dans le café. Franchement sucre c’est sugar et pas sweet : tout ça passé à la moulinette new-yorkaise (aux accents hispano-tingli) ca donne un djawansweednyacof ? Bref, faut se remettre dans le bain mais ça va être chaud !
En parlant de chaleur nous sommes finalement sorties du métro vers 16heures avec nos sacs au cœur de la ville sur la 23ème. Il fait 31°, la chaleur est humide, il y a peu de vent, la clim sera appréciée.
Prise de la chambre, balade dans la ville, puis resto dans le resto italien à coté de l’hôtel vers 19h (il est 1h en France). On demande du vin…ils nous amènent des verres gigantesques de la taille de la bouteille et nous servent les ¾ de la bouteille dedans.
Avec la fatigue : Grosse marrade. Après le repas, les paupières se sont faites lourdes. On ne s’est pas battues longtemps. Au lit et à demain.
Jour 2
Il a principalement consisté à se promener dans midtown, faire du shopping, grimper en haut du rockefeller center pour prendre l’ampleur de la ville, virer sur Timesquare de jour, s’apercevoir que la 6eme avenue était rendue piétonne !!! Un truc de fou !!! C’est comme si on rendait piéton les Champs Elysées ! Bref prendre la ville dans toute sa démesure, tant en kilomètres qu’en hauteur ou qu’en délire d’affichage.
Pour la petite histoire : les américains ont la fâcheuse habitude de mettre la clim a fond. Nous rentrons donc dans notre chambre et le room service avait fait la chambre ambiance frigorifique (18°). Le bloc clim inréglable… bref je le met sur heat /chauffage….les poussières accumulées ont forcément un peu grillé…. Bref on a déclenché l’alarme incendie de l’hotel… « Fire Fire » !
Oups…
Jour 3
On s’est fait avoir : on a voulu remonter les blocs à pied jusqu’à central Park pour atteindre le guggenheim. Mais nous avons surestimé la force des pieds de Virginie qui passé la grille de central Park a déclaré forfait. C’est pas bien grave on a vu des match de baseball sur Central Park et on a fini par prendre un pousse-pousse pour gagner quelques blocs. Ayant achevé les dernières ressources pédestre qui restaient à Virginie nous avons finalement pris le taxi pour rentrer à l’hôtel. Et là c’est moi qui ait merdé…L’erreur fatale a été de m’allonger et le décalage horaire m’a rattrapée si bien que : bonjour c’est le jour 4 il est 7 heures et on a bien dormi.
Oups… NYC 1 / Marine et Virginie : 0
Jour 4
On fait nos touristes : direction la statue de la liberté et Ellis Island. On s’achète un pass et hop on grille toute la file d’attente (oh joie !)
Un petit tour dans downtown pour voir Wall street , le chantier du WTC, petite pause déjeuner dans un Deli (un genre d’épicerie self service ou tu payes ta barquette au poids et tu la remplis de toutes les salades ou junk food que tu veux) puis, étant a côté du temple du shopping on se devait d’aller chez « century 21 » : du dégriffé en folie. Ca a été la fête de ma CB (bon c’était pour la bonne cause : il me fallait un tailleur pour passer les oraux de dauphine) de toute façon, ça y’est j’ai découpé ma carte de crédit 😉 je résiste comme une malade. Puis on a continué notre petit tour et on a acheté des tickets pour une comédie musicale sur Broadway : « Next to normal ».
On a pris le truc un peu au hasard, Virginie m’a dit y’a 11 Tony Award, alors on s’est dit pourquoi pas.
Nous avons ultérieurement lu le pitch : la pièce parle des troubles bipolaires, de la question de la dépression de son traitement, de l’usage de la drogue et du suicide…
Ouaf…qu’on s’est dit… c’est qu’on va passer une bonne soirée réjouissante !!!
Et bien… c’était génial. Outre le fait qu’on était carrément bien placées, la musique, les paroles (qu’on comprenait nickel : comme quoi y’a un problème avec le new yorkais), les chansons, les dialogues… eh bien … c’était formidable !
On est ressorties enchantées et on s’est retrouvées au cœur de Time Square en plein jour en pleine nuit (à cause de la luminescence des panneaux pub). On a pris un taxi pour l’empire state building et pour clôturer la journée, une petite session nocturne à minuit sur le toit de l’empire. Retour au bercail et dodo J
Ça c’était de la journée !!! 1 partout, la balle au centre !